Au centre commercial Milenis, la réalité augmentée envahit la Guadeloupe!

La réalité augmentée est une valeur sûre de l’animation des centres commerciaux et des galeries commerciales, surtout en cette période des fêtes de fin d’année.

Rhino2 Milenis, le plus important centre commercial de Guadeloupe, a décidé d’être le premier à tirer parti de cette technologie dans les Antilles, en mettant en oeuvre un show permanent et spectaculaire pendant une semaine entière, et le résultat semble être à la hauteur des attentes, si l’on en juge par la fréquentation des familles et l’enthousiasme des enfants…

Il est vrai que ce n’est pas tous les jours qu’on devient un acteur de Jurassic Park, qu’une panthère vient se coucher sur nos pieds ou qu’on fait un selfie les yeux dans les yeux avec un rhinocéros! Sans parler des sauts périlleux de dauphins, fréquents dans la région mais plus rares sur le dallage d’une galerie marchande.

 

C’est la société Augmented Media, basée à Lyon, qui, en collaboration étroite avec l’association de commerçants de la galerie commerciale, a été chargée de la mise en place de l’animation.

Joyeuses fêtes augmentées à tous!

 

 

La réalité augmentée, formidable outil pour les stands de salons

Les stands de salon : voila bien un domaine où la réalité augmentée trouve tout son sens et apporte une valeur ajoutée directement mesurable.

tradeshowEn effet, elle permet, en fonction de la manière dont elle est mise oeuvre :

  • d’attirer des visiteurs sur le stand;
  • de capter l’attention des visiteurs qui passent par le stand, de manière ludique et spectaculaire;
  • de présenter des produits dans des conditions qui n’auraient pas été possibles autrement, soit en situation, soit parce qu’ils sont trop volumineux ou fragiles;
  • de recueillir des informations de grande valeur de la part des visiteurs.

Nous allons maintenant explorer chacun de ces aspects…

Ecran géantAttirer des visiteurs grâce à la réalité virtuelle.

Quiconque a déjà présenté ses produits et services sur un salon sait combien il est difficile d’attirer des visiteurs vers son stand. Une animation de réalité virtuelle peut y contribuer, de deux manières principales :

  • sous forme d’un document imprimé, distribué dans les allées du salon, et destiné à être utilisé sur le stand, sous forme de jeu augmenté ou de présentation 3D des produits. Bien entendu, ce n’est pas la réalité augmentée en tant que technologie qui prévaut ici, mais l’aspect ludique et magique que le document imprimé mettra en avant.
  • sous forme d’une attraction immersive projetée sur grand écran, qui va intriguer les visiteurs et les inciter à s’approcher. Typiquement, une animation comparable à celle mise en oeuvre dans certains centre commerciaux peut avoir un pouvoir attractif très fort.

Virtual_Presenter

Capter l’attention des visiteurs du stand.

Une fois les visiteurs présents sur le stand, il est essentiel de les inciter à découvrir l’offre que vous êtes venu promouvoir. Là aussi, la tache est ardue, car le temps des visiteurs est compté, et leur attention est volatile. L’idéal est de les faire interagir avec vos produits, car c’est en étant actifs qu’ils seront les plus réceptifs.
Vous pouvez, par exemple, mettre entre leurs mains un document imprimé sur lequel va apparaitre votre produit en 3D, qu’ils pourront observer sous tous les angles. C’est simple et efficace, et pour la grande majorité des visiteurs, bluffant!
Vous pouvez également faire présenter votre produit par une hotesse virtuelle. Elle capte le regard, intrigue, séduit, et peut réaliser tous les effets « magiques » que vous pouvez imaginer. Dans certains cas, il est même possible de la faire interagir avec les visiteurs.Pensez également aux effets « holographiques » pour mettre en valeur vos produits. Une pyramide holographique est un superbe outil de présentation de produit, qui capte l’attention à tous les coups.

produit hologramPrésenter des produits impossibles à amener sur le stand.

Vos produits sont trop volumineux, trop fragiles, trop chers… pour être installés sur un stand et laissés à disposition des visiteurs? Remplacez les sans hésitation par leur réalité virtuelle! Vos produits seront mieux compris s’ils sont présentés en situation, dans des conditions d’environnement réelles? plongez vos visiteurs dans une expérience immersive où ils pourront découvrir vos produits dans une réalité… augmentée!
De l’écran 3D interactif jusqu’aux effets holographiques les plus spectaculaires, les technologies sont en effet nombreuses à pouvoir avantageusement permettre la présence virtuelle d’un produit. Pour vos visiteurs les plus importants, vous pouvez aller jusqu’à leur proposer de s’équiper d’un casque de projection, afin de s’immerger totalement dans l’environnement de votre offre. Effet spectaculaire et inoubliable garanti!

table interactiveRecueillir des informations client.

Quelle meilleure opportunité qu’un salon pour faire interagir vos clients avec votre offre, et recueillir à chaud leurs réactions, leurs impressions, leurs commentaires, leurs suggestions?
Là aussi, il est simple de tirer parti de la réalité augmentée. Proposez à vos visiteurs de configurer en 3D le produit qu’ils aimeraient, offrez leur d’en choisir la couleur, permettez leur de le manipuler virtuellement, etc… et observez, filmez, enregistrez, notez… Vous disposerez ainsi, gratuitement, d’une source inestimable de retours valant toutes les analyses marketing.

Et je suis convaincu qu’il existe de multiples autres façons de tirer parti de la réalité augmentée sur un salon. Vous en connaissez d’autres? N’hésitez pas à en faire part en commentaire!
Pour plus d’informations sur la Réalité Augmentée, ou une aide à la mise en oeuvre d’un projet : http://augmentedmedia.com

Animation de galerie marchande en réalité augmentée : BBC fait encore plus beau que Nat Geo!

Il y a quelques mois, je vous avais signalé une fantastique animation de galerie marchande en réalité augmentée, réalisée par National Geographic.
Sur le même principe, BBC a lancé la promotion de sa superbe série Frozen Planet en améliorant encore, si c’était possible, le rendu et le réalisme.

Le résultat est magnifique. Je vous laisse juger par vous même :

Après une série de présentations aux Etats-Unis, l’animation est maintenant présentée en Angleterre, mais cette fois ci dans un Musée :

Bluffant, isn’t it?

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Bacs à sable augmentés, gateaux d’anniversaire interactifs : la réalité augmentée prend un coup de jeune!

Les nouveaux nés d’aujourd’hui vont probablement connaitre un monde qui n’aura pas grand chose à voir avec le nôtre, c’est une évidence. Mais les premières manifestations de ce nouveau monde interviennent dans des domaines où on ne les attend pas forcément… En témoignent ces deux approches, parmi d’autres, qui renouvellent totalement un environnement pourtant bien familier : le bac à sable, et le gâteau!

Le bac à sable d’abord. Prenez une minute et demi de votre temps pour plonger dans la poésie d’un bac à sable coloré, et interactif. Et imaginez ce qu’enfant vous en auriez fait… Les routes se seraient spontanément goudronnées sous votre râteau, les châteaux se seraient couverts de végétation ou de roches, des personnages seraient apparus… Bien sûr, dans un premier temps, il va falloir emmener un sacré équipement à la plage! Mais le temps viendra probablement vite où tout cela sera miniaturisé. Un smartphone, un pico-projecteur ou des lunettes à réalité augmentée, et le tour sera joué…


Cette sympathique expérience, à la limite entre l’art, la technologie et la poésie, a peut être inspiré Disney, qui a cependant abordé la question d’une manière beaucoup moins romantique, en déposant le brevet du « gâteau augmenté ».

C’est exactement le même principe, mais on remplace le sable par un gâteau.

L’idée est bonne, donner vie à leur gâteau émerveillera probablement les enfants. Par contre, déposer un brevet sur ce concept me gène quelque part. Je suis probablement trop idéaliste…

Pour plus d’informations sur la Réalité Augmentée, ou une aide à la mise en oeuvre d’un projet : http://augmentedmedia.com

Fantastique animation de centre commercial en réalité augmentée, par National Geographic

Des dinosaures en réalité augmentée dans un centre commercial!

National Geographic et l’agence anglaise de communication appshaker ont marqué les esprits dans un centre commercial hongrois.

Sur un écran géant, les passants de la galerie marchande se voient interagir avec des lions, des dinosaures, et autres visiteurs inattendus! Et le rendu est excellent. Un très bon exemple du caractère très impliquant que peut prendre une installation de réalité augmentée quand elle est bien pensée et bien réalisée! On imagine avec envie la même chose, dans quelques années, en remplaçant l’écran géant par des lunettes…

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QR codes et commerce mobile : une initiative très performante en Corée!

Pour augmenter ses ventes sans augmenter le nombre de ses magasins, Tesco, la deuxième chaine de supermarchés coréenne, a eu l’idée de placer des présentoirs virtuels dans les stations de métro. L’effet a semble-t-il été spectaculaire!

L’idée est donc de présenter sur les murs des stations de métro (sous réserve qu’on puisse s’y connecter à Internet), des affiches reproduisant à l’identique des présentoirs de supermarché. A chaque produit est associé un QR-code. Lorsque le passager, en attente de son métro, scanne un code, il ouvre une page de commande sur son mobile, choisit la quantité, paye en ligne, et les produits  sont livrés chez lui. Simple, économique, et apparemment efficace, puisque cette initiative est supposée avoir permis à cette chaine de magasins d’augmenter ses ventes en ligne de 130% et de prendre ainsi la première place en commerce mobile.

La manière dont les technologies sont utilisées en Asie n’est pas toujours reproductible en Europe, pour des raisons de différences culturelles, mais cette initiative , signalée sur l’excellent blog anglais 2d-code, devrait être rapidement imitée partout dans le monde, tant son concept semble simple et efficace!

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Le NFC va-t-il remplacer les QR codes (deuxième partie)

Après cette introduction sur ce que sont les NFC, quelles conclusions (qui, à la vitesse à laquelle tout ce paysage évolue, ne seront que provisoires…) peut on tirer?
La technologie NFC a-t-elle de l’avenir? Et doit-elle être considérée comme un concurrent direct des codes 2D? La réponse à la première question est indiscutablement « oui ». Celle concernant la deuxième est « oui et non ».

Lorsqu’on connaît les enjeux du NFC tels que les géants technologiques et bancaires les perçoivent, il ne fait aucun doute que des moyens gigantesques vont être alloués à sa diffusion massive. Transformer n’importe quel téléphone mobile en un terminal de paiement est pour eux une motivation suffisante. Ajouter à cela le fait qu’on pourra géolocaliser les achats effectués, et cibler géographiquement des publicités en rapport avec les achats est le rêve absolu de Google et Apple, entre autres.

Pour donner une idée de la dynamique en cours, je laisse de coté le Japon, où cette technologie est déjà un standard. Comme souvent, le vent soufflera pour nous plutôt en provenance des Etats-Unis. Et il commence à souffler fort…

  • Novembre 2010,annonce par Google qu’Android supportera par défaut les applications NFC;
  • Au même moment, annonce d’une joint-venture ATT-Verizon-TMobile (les trois plus gros opérateurs US) pour développer un système de commerce mobile basé sur le NFC.
  • En décembre, Google et Samsung sortent le Nexus S, compatible NFC.
  • En Janvier on voit apparaître les premières apps Android utilisant cette technologie.
  • A la même date, Google propose des étiquettes NFC dans son service Google Places, qui utilisait des QR codes jusqu’alors, pour finalement abandonner complètement les QR codes trois mois plus tard.
  • Aujourd’hui, les grands services de crédit – Visa, American Express et Mastercard – investissent dans ce secteur, et Mastercard vient même d’annoncer un partenariat avec Google.
  • Dans un (proche?) avenir, Blackberry et Nokia devraient eux aussi sortir leurs mobiles compatibles NFC. Quant à Apple, les rumeurs sont, comme toujours, nombreuses et contradictoires… La dernière en date étant que l’iPhone 5 n’en serait probablement pas équipé…

Que déduire de tout ça? Que le mouvement est amorcé. Mais qu’il ne fait que commencer, et qu’il est encore très loin d’être un standard dans le grand public.
Voilà donc pour l’avenir. Maintenant abordons la question de l’aspect « concurrence ».

NFC et QR codes ne sont réellement potentiellement concurrents que dans les domaines de l’affichage publicitaire de proximité (vitrines, lieux de vente, couloirs de métro, etc…) et du packaging, puisque les QR codes ne sont pas pertinents comme moyens de paiement, et que le NFC n’est adapté ni au monde de l’édition, ni à l’affichage publicitaire de rue, deux domaines d’excellence des codes 2D.

En effet, bien que leur coût de revient soit faible (20 à 30 cents l’étiquette), et va probablement encore baisser, il reste beaucoup trop élevé pour être utilisé dans l’édition (magazines, journaux, livres, etc…). Cinq étiquettes dans un magazine en doubleraient le coût de production!

Concernant la publicité, c’est la nature même du NFC qui l’exclut : on ne va jamais monter sur une échelle pour interagir avec une affiche 4×3! Alors que l’intérêt d’un QR est évident.

L’approche QRcode + NFC de BlueLite

Pour les domaines où l’on peut indifféremment utiliser l’un ou l’autre, la facilité d’usage et le coût de revient seront déterminants. Et je ne suis pas certain (mais je comprends qu’on puisse penser l’inverse) que le confort d’utilisation justifie, dans beaucoup de cas, le surcoût. Quand on constate la rapidité de décodage d’un QR code par l’app i-nigma, la supériorité d’une étiquette NFC est toute relative…

Enfin, dans tous les cas, le parc de téléphones compatibles NFC ne sera significatif que dans 2 à 3 ans au mieux.

En synthèse, mon sentiment est donc qu’en dehors de l’aspect « paiement sécurisé (?) », le NFC est encore loin de faire de l’ombre aux codes 2D, qui restent pour longtemps le plus efficace moyen de faire communiquer le monde réel et le monde digital.

Et pour ceux qui veulent absolument créer le buzz en étant précurseurs dans le NFC publicitaire, la meilleure solution est peut être l’approche hybride adoptée par Reach Media Group pour ses affiches communicantes!

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Le NFC va-t-il remplacer les QR codes?

Affiche NFC Google Places

C’est un débat qui agite le web depuis quelques temps déjà, mais qui a pris une nouvelle ampleur depuis que Google a annoncé qu’il abandonnait les QR codes dans son service Google Places, et a commencé à délivrer des affiches intégrant des étiquettes NFC dans une dizaines de villes américaines. Beaucoup y ont vu la mort prochaine et inévitable des QR codes. Que faut il en penser?

Tout d’abord, un bref rappel de ce qu’est la technologie NFC (acronyme de Near Field Communication, c’est à dire Communication en Champ Proche, plus souvent désignée en français sous le terme Communication sans contact).
NFC est une technologie de communication à courte distance, sans contact, entre deux « objets », par exemple une carte et un terminal de paiement, un téléphone et un terminal de paiement, une affiche publicitaire et un téléphone, etc…
Cette technologie est un sous-ensemble d’une technologie plus vaste, largement utilisée dans l’industrie : le RFID.

Le principe en est simple. Un objet compatible NFC contient une « signature » qui lui est propre, et est capable de communiquer cette signature à un autre objet compatible NFC, à condition que celui-ci soit suffisamment près (moins de 10 à 15 cm).
Cette signature va être interprétée par le deuxième objet pour déclencher une action – payer un achat, ouvrir une vidéo, etc…

Il y a deux sortes d’objets NFC :

  1. les objets actifs. Ils contiennent un émetteur capable d’envoyer une onde NFC. Pour cela, ils ont besoin d’une source d’énergie, par exemple une batterie. Par exemple, un téléphone mobile compatible NFC entre dans cette catégorie.
  2. les objets passifs. A réception d’une onde émise par un objet actif, ils renvoient une onde contenant leur « signature ». Ils n’ont pas besoin de source d’énergie. Par exemple, les étiquettes NFC entrent dans cette catégorie.

Deux objets passifs ne peuvent pas échanger d’information entre eux.
Deux objets actifs, au contraire, peuvent le faire sans problème.

Cette vidéo d’un prototype de lecteur NFC utilisant un iPhone est une bonne illustration du fonctionnement. L’iPhone est l’objet actif, les jouets contiennent chacun une étiquette NFC passive. Comme les iPhone actuels ne sont pas encore équipés en NFC, cette démonstration utilise un composant supplémentaire. Cependant, le prochain iPhone devrait être compatible NFC, comme l’est aujourd’hui le Nexus S, et ne nécessitera donc aucun périphérique complémentaire pour interagir.

Quels peuvent donc être les principaux usages du NFC pour le grand public?

L’application qui excite le plus l’industrie est le paiement à partir d’un téléphone mobile. En effet, il suffirait d’approcher son téléphone d’une borne de paiement NFC pour payer un achat. Le téléphone mobile deviendrait ainsi un porte-monnaie électronique sécurisé. Lorsque les PC seront également compatibles NFC, on peut même imaginer payer un achat en ligne en approchant son téléphone de son PC!
Google, Apple, Amazon, Microsoft, Paypal, pour ne citer qu’eux,travaillent activement sur le sujet.
Au Japon, cette solution est déjà utilisée massivement depuis des années, sous le nom de FeliCa.
Une variante de cet usage permet d’utiliser son téléphone pour payer les transports en commun, comme, par exemple et à titre expérimental, à Nice.

Un autre champ d’application prometteur est la publicité, et particulièrement la publicité géolocalisée. Les affiches vont progressivement être équipées d’étiquettes NFC. En approchant son téléphone d’une affiche, on pourra accéder à de l’information complémentaire, réserver un spectacle… Et si ce service est associé à une géolocalisation, les informations pourront être adaptées au lieu. Google et Apple semblent particulièrement actifs dans ce domaine.

Par ailleurs, les terminaux NFC pouvant communiquer entre eux, on pourra facilement, par exemple, transmettre sa carte de visite électronique, juste en approchant deux téléphones.

On le voit, certains de ces usages peuvent également être obtenus en utilisant un QR code (affiche communicante, transfert de carte de visite), d’autres sont propres au NFC (paiement). Que faut-il donc en penser? Le QR code est il déjà mort? Doit on immédiatement intégrer le NFC dans ses campagnes de communication?
Je vous exposerai mon avis sur le sujet dans le prochain post.

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Un QR code géant pour promouvoir l’ouverture d’une boutique

Difficile de ne pas le remarquer! Il trône au dessus de la rue Sainte Catherine, rue commerçante la plus fréquentée du centre ville de Montréal.

Promotion du lancement de la boutique Vans-OTH

Son objectif? Conduire le passant curieux vers un site mobile annonçant l’ouverture prochaine d’une boutique conjointe Vans – Off the Hook.
Et l’inviter à participer à un tirage au sort pour gagner une invitation à la soirée d’ouverture.

Le QR code a été créé à partir de la plateforme bit.ly, et a été personnalisé : les points noirs sont des visuels de chaussures :

Une belle réalisation, mais pourquoi ne pas avoir annoncé clairement sur l’affiche la possibilité de gagner une invitation à la soirée d’ouverture?! L’incitation à scanner le code n’en aurait été que plus forte…

Google arrête son expérience QR codes sur Google Places. Que doit on en penser?

(Article édité)

Google a annoncé hier qu’il mettait fin à son expérience de proposer la possibilité aux commerces (boutiques, restaurants) d’éditer des QR codes à partir du service Google Places.

Google Places QR code

Depuis, j’ai lu un peu tout et n’importe quoi sur le sujet, le plus étonnant étant les blogs voyant en cette décision l’annonce de la fin des QR codes! (en aucune façon cette fonction était  fondamentale pour le succès ou l’échec des QR codes!).
L’idée générale que cet arrêt est destiné à ouvrir la voix au NFC me semble également difficile à croire… (voir ajout à la fin de l’article)

Regardons donc ce qu’est (était) ce service, essayons de comprendre pourquoi Google met fin à cette expérience, et ce que son arrêt implique pour les QR codes en général.

Google a lancé ce service fin 2009, pour promouvoir son service « favorite places » aux Etats Unis. Ce service permet d’accéder à des informations supplémentaires sur un commerce, dont la description du commerce, des offres promotionnelles, les commentaires des internautes, etc… Si vous ne connaissez pas, en voici un exemple.

Google a consacré des moyens importants à ce lancement, puisque 100 000 pancartes ont été envoyées à 100 000 commerces aux US, pour être placées dans leur vitrine. La video du lancement est toujours disponible sur Youtube.

Après cet envoi massif, Google avait inclus la possibilité de générer l’affiche directement depuis son compte Places. La semaine dernière, cette fonctionnalité a été supprimée, et hier Google a annoncé au blog Blumenthals qu’il réfléchissait à un service alternatif… « Users will no longer find unique QR codes in their Places accounts. We’re exploring new ways to enable customers to quickly and easily find information about local businesses from their mobile phones. »

Voila pour les faits.

La raison de l’arrêt maintenant. Google n’a pas encore donné d’explications détaillées, mais on peut penser que le succès a été inférieur aux attentes. Ceci étant, le service ne devait pas coûter cher à Google, et l’arrêter brutalement, sans explication et sans technologie directe de remplacement semble étrange.

Contrairement à ce que j’ai lu dans tous les blogs qui ont traité du sujet, je ne crois pas trop à l’interprétation qui lie cet arrêt à une promotion de la technologie NFC (transmission d’informations sans contact, au moyen de puces électroniques), cette technologie étant peu adaptée à ce type d’interaction, et absolument pas mature aux US en ce qui concerne le parc de téléphones mobiles. (voir complément en fin d’article)

La brutalité de l’arrêt pourrait faire penser à un problème de Propriété Intellectuelle, mais rien ne permet d’en être sûr.
Quant à la « solution de remplacement », comme je l’ai dit j’ai du mal à croire qu’il s’agisse du NFC. Je pencherais plutôt pour un basculement vers Google Goggles, cette solution qui permet d’accéder à un contenu Internet à partir de la reconnaissance d’une IMAGE, quelle qu’elle soit. par exemple, la photo d’une devanture de commerce prise avec la caméra de son mobile! Pourquoi promouvoir le QR code quand on peut directement prendre une photo?
Je ne serais donc pas surpris que Google annonce prochainement l’extension de sa solution Goggles aux vitrines de commerces. Et que cet arrêt brutal du QR code prépare le terrain pour cette annonce.

Finalement, quelles conséquences cet arrêt peut il avoir sur la pérennité des QR codes? Directement, aucune. Même aux Etats Unis, cet usage des codes était resté tout à fait marginal. Son arrêt passera totalement inaperçu. Et il y a tellement d’autres acteurs sur le marché, de plus en plus nombreux et puissants (Macy’s, Home Depot, Sears… pour ne citer que quelques acteurs majeurs de la grande distribution) que cet arrêt ne change rien aux chances de succès ou d’échec. Même Lady Gaga, avec son QR code de téléchargement de ringtone sur Facebook, a probablement généré plus de connexions que Google Places le mois dernier…

En revanche, si comme je le pense cet arrêt préfigure un lancement de Google Goggles pour les commerces, l’impact sur les QR codes de cette nouvelle technologie peut être profond. Car si la simple prise de photo de la vitrine suffit à accéder aux informations, les codes 2D n’auront plus d’utilité dans ce contexte.
A suivre…

Complément : même si j’ai du mal à croire à l’hypothèse NFC à court terme, je me dois quand même de signaler que Google a entrepris une expérimentation à Portland (USA) de stickers intégrant un tag NFC)…