Wonderbook : Book of Spells, QR1Book, Le Code d’Esther : le livre augmenté fait l’actualité.

Hasard des calendriers de l’édition ou conséquence naturelle d’une évolution inévitable? Trois livres augmentés sortent presque simultanément et, à des degrés divers, créent le buzz. Certains annoncent déjà une renaissance de l’imprimé qui aurait enfin effectué sa révolution numérique, d’autre n’y voient que l’ultime sursaut d’une industrie agonisante, un baroud d’honneur perdu d’avance. Que peut-on donc en penser?

Book of Spells - Le livre des Sorts. JK Rowlings, Sony PS3Dans l’ordre de bruit médiatique décroissant, honneur à Harry Potter et son monde fantastique revisité par la Réalité Augmentée : Wonderbook, Book of Spells n’est certainement pas le premier livre à tirer parti de l’interactivité et de la magie apportées par la réalité augmentée au monde de l’imprimé, mais c’est assurément celui qui en tire le plus grand bénéfice médiatique. Sur le web comme sur les canaux d’information traditionnels, il n’y en a en ce moment que pour ce livre « magique », portail imprimé vers des animations qui plongeront le lecteur, par l’intermédiaire de sa Sony PS3, dans l’univers de JK Rowling. La cible étant les 6 – 10 ans, le pari semble réussi : armés de leur « baguette magique », les enfants entreront naturellement et avec émerveillement dans cet univers qu’ils connaissent bien. Et leurs parents avec, probablement… Le livre venant d’être diffusé, il est encore trop tôt pour en mesurer les impacts, mais au vu du buzz généré, l’opération est certainement déjà un succès pour l’éditeur. Une nouvelle fois, il n’est d’ailleurs pas forcément nécessaire d’être le premier pour donner l’impression qu’on l’est : Nathan par exemple, avec ses livres DOKEO, a depuis longtemps exploité cette technologie, sans malheureusement bénéficier de l’effet qu’Harry Potter et Sony apportent à Wonderbook.

Livre augmenté - QR codesA l’autre bout de la chaine de l’édition, c’est à dire dans l’anonymat quasi absolu, deux livres viennent d’être édités, exploitant pour leur part la technologie du QR code, chacun à leur manière.

Le Code d’Esther, d’abord. Là aussi, ce n’est pas le tout premier livre à intégrer des QR codes pour créer des ponts entre l’imprimé et le numérique puisque, par exemple, Larousse l’avait fait à sa manière pour son Encyclopédie Illustrée en… 2006! Et là où cette encyclopédie contenait 12 000 codes pour autant de superbes contenus numériques, Le Code d’Esther en contient moins d’une dizaine… Une différence de taille cependant : si l’Encyclopédie Larousse nécessitait l’usage d’un lecteur spécifique pour ses codes, le QR code est aujourd’hui utilisable avec n’importe quel smartphone.
Ceci étant dit, dans le cadre de ce roman, l’usage des QR codes est parfaitement justifié. En effet, il s’agit d’un récit dans l’esprit du Da Vinci Code, établissant des ponts entre des textes bibliques et des évènements réels de notre histoire contemporaine, et le fait de pouvoir accéder, en illustration du texte, à des archives historiques apporte une véritable valeur au document. C’est probablement une tendance qui ne va que s’amplifier dans les mois à venir, le livre imprimé s’enrichissant parfaitement de contenus numériques.

Livre et QR codesL’autre expérience réunissant livre et QR codes est plus étonnante, et probablement plus difficile à populariser : il s’agit de l’expérience QR1Book.
En effet, la démarche est ici beaucoup plus radicale : le livre est constitué entièrement de QR codes, et ne se lit donc que sur écran, ce qui permet d’en actualiser le contenu à volonté, puisque rien n’est imprimé de manière figée. Si l’initiative est originale et peut se justifier en tant que démarche artistique, je doute cependant qu’elle soit le signe annonciateur d’une tendance du marché… En effet, quel est le véritable intérêt d’un livre imprimé dont tout le contenu est en ligne? N’est-il pas plus naturel et facile de le consulter directement en ligne puisque sa lecture s’en fera, de toutes façons, à l’écran…?

Ainsi, l’actualité nous offre donc trois exemples très différents de la complémentarité imprimé / numérique qui, elle, est indiscutable. Comme dans le cas des autres médias, le QR code sera préféré pour un accès rapide à des contenus complémentaires, facilement et immédiatement consultables sur son smartphone, et la réalité augmentée, plus lourde dans sa mise en œuvre, permettra d’apporter à l’expérience de lecture une véritable dimension supplémentaire, magique et ludique.

 

Pour plus d’informations sur la Réalité Augmentée, ou une aide à la mise en oeuvre d’un projet : http://augmentedmedia.com

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QR codes vs Réalité Augmentée : quelle solution privilégier pour rendre interactif une publicité, un emballage, un catalogue imprimé…?

Cette question n’avait pas beaucoup de sens il y a encore un an, quand le QR code se démocratisait rapidement tandis que la réalité augmentée restait limitée à quelques timides expériences assez confidentielles.

Mais ces derniers mois, l’intérêt pour la réalité augmentée a considérablement progressé dans les médias, principalement grâce à l’annonce par Google de Project Glass, leurs futures (et futuristes!) lunettes à réalité augmentée.
Concernant le monde de l’imprimé (catalogues, magazines, prospectus, publicités de rue, voire même livres…), la réalité augmentée est elle donc en concurrence directe avec les QR codes? Quels sont les forces et faiblesses respectives de ces technologies? Et comment choisir?

Tout d’abord, un rapide rappel des fondamentaux de ces deux approches s’impose (pour plus de détails et d’exemples, voire n’importe lequel des autres articles de ce blog, qui y sont tous consacrés!) :

Les QR codes sont de simples symboles imprimés qui permettent, lorsqu’ils sont lus par la caméra d’un smartphone équipé d’une app de lecture appropriée, de se connecter directement à une page Internet déterminée. Les apps de lecture sont très nombreuses, et permettent toutes de décoder les QR codes. Cette technologie est aujourd’hui largement répandue, et il est rare de voir une publicité qui n’en contienne pas un.

 La réalité augmentée recouvre un large ensemble de technologies et de solutions, certaines sans aucun rapport avec le monde de l’imprimé. En ce qui concerne les documents imprimés et la proximité avec les QR codes, je mentionnerai seulement les applications qui permettent, en reconnaissant un contenu d’une page imprimée (une photo, par exemple), d’afficher à l’écran d’un smartphone ou d’un PC, par dessus l’image filmée par la caméra, un contenu numérique. Un tel contenu peut être une vidéo, une information, voire même un personnage ou un objet en relief!

Dans les deux cas, il s’agit donc d’apporter un enrichissement numérique à un contenu imprimé. Mais quels sont les avantages et inconvénients principaux de ces deux approches?

L’avantage essentiel du QR code est sa simplicité et son universalité. Il sert à accéder à une page web, dans le navigateur normal du smartphone, toutes les applications de lecture de codes savent le lire, et on en voit partout et de plus en plus. Concrètement, c’est aujourd’hui LE standard de l’accès mobile à Internet depuis un document. En revanche, s’il est pratique, il ne véhicule aucune « magie » ni étonnement. Son aspect visuel est rustique, même si certaines sociétés ou services internet proposent de le personnaliser ou de le colorer, et la page à laquelle on accède est une page Internet tout à fait classique.

 Au contraire, la réalité augmentée présente un aspect plus magique, plus impliquant pour l’utilisateur, car le contenu numérique s’ajoute par dessus le document, qui continue à être visible à l’écran, ce qui rend l’expérience beaucoup plus réaliste. Mais il n’existe aujourd’hui aucune application universelle, ce qui fait que l’utilisateur doit souvent télécharger une app spécifique pour chaque expérience de réalité augmentée.

Ceci étant posé, laquelle de ces deux approches faut-il donc privilégier pour enrichir de contenus numériques une publication imprimée? La réponse a, comme souvent, le mérite d’être assez simple : cela dépend de l’objectif poursuivi!

Soyons clair, si l’objectif est d’inviter à se connecter à une page Internet depuis un smartphone, la réponse est sans équivoque : le QR code est la solution à utiliser. Et ceci même si la page Internet en question est une vidéo. Avoir à télécharger une app spécifique pour voir une vidéo « flotter » au dessus d’un document n’a aucun avantage, et pire, rend souvent l’expérience de visualisation de la vidéo difficile, voire pénible.

  En revanche, si l’objectif poursuivi est de provoquer une effet d’étonnement, ou de favoriser l’implication de l’utilisateur, la réalité augmentée prend alors tout son sens. Et c’est particulièrement vrai pour les publicités et le packaging. En effet, on pourra dans ce cas jouer à faire apparaitre des animations, des personnages, des paysages, des objets… que l’utilisateur pourra observer sous tous les angles, comme s’ils étaient réellement devant lui, voire même avec lesquels il pourra interagir. Et ceci autant depuis un PC que depuis un smartphone, ce qui n’est pas le cas du QR code. Voir une boite de céréales « s’ouvrir » virtuellement et en sortir un personnage de dessin animé, ou survoler une plage de rêve dans un catalogue de voyages est aujourd’hui possible, et très attractif. Tout devient possible, et la force d’implication d’une publicité n’est plus limitée que par l’imagination! En revanche, en l’absence d’un standard de fait, il faudra susciter suffisamment d’intérêt chez l’utilisateur potentiel pour l’inciter à télécharger une app spécifique. Et c’est un élément fondamental à prendre en compte lorsqu’on souhaite tirer parti des formidables potentiels marketing de cette technologie…

Pour plus d’informations sur la Réalité Augmentée, ou une aide à la mise en oeuvre d’un projet : http://augmentedmedia.com

Lady Gaga « parle » à ses fans dans le journal Métro. Ou du moins elle essaie…

Pub NRJ dans Metro

Peut-être l’aurez vous remarqué, en pleine page dans le journal gratuit Métro, une pub NRJ propose de faire « parler » Lady Gaga grâce à un QR code.

Si vous êtes familier de ce blog, ça doit avoir un air de déjà vu, non? Ne cherchez pas plus loin. Cette pub copie simplement celle de Reporters sans frontières, qui elle même « s’inspirait » du CV interactif d’un étudiant en communication.

[edit] Le blog CityQR mentionne un antécédent au CV : le magazine allemand Todschick, qui avait utilisé cette technique il y a plus d’un an. Dont acte.

L’idée n’est donc pas originale, soit. Mais elle est sans doute encore suffisamment peu connue du grand public pour que les fans de Lady Gaga crient au génie créatif… s’ils arrivent à l’utiliser! Et là, c’est une autre histoire.

En effet, cette pub étant destinée au marché français, on aurait évidemment imaginé que le QR code soit lisible par l’app Flashcode, de très loin la plus répandue en France. Et bien non! Vous pouvez vous y prendre comme vous voudrez, votre lecteur Flashcode restera muet. De même d’ailleurs que l’app Scanlife. Il m’a fallu utiliser la bête de course japonaise i-nigma pour arriver à lire ce code!

QR code NRJ lady Gaga

Pourquoi? A mon avis, c’est dû au petit symbole (qui doit représenter un téléphone mobile, je pense), qui a été inséré en bas à droite du code.
Sans commentaire…

Pour les lecteurs de Métro frustrés par cette publicité, voilà la vidéo de ce qu’ils ont manqué :

Sur la fin, c’est assez net et plutôt amusant : le visage et orienté vers la gauche, et la bouche vers la droite…

Un conseil aux annonceurs et aux agences qui veulent utiliser la puissance des QR codes : demandez conseil à des experts du domaine. Comme pour toute technologie, respecter un certains nombres de règles de base peut permettre d’éviter de grosses déconvenues.

Le magazine Glamour essaie Snaptag, une alternative au QR code

Glamour, l’un des principaux magazines féminins aux USA, diffusé à environ 2,5 millions d’exemplaires, teste dans son édition en cours un système de « code » 2D basé sur les logos. Ce système, appelé Snaptag, est élégant, puisqu’il n’utilise pas une matrice de points, comme le QR ou le datamatrix, mais un cercle entourant le logo, et sur lequel se positionnent trois points blancs. C’est le positionnement relatif de ces points sur le cercle qui détermine l’URL auquel le « code » est associé.

Cet exemple de quatre « codes » différents est tiré du site de Spyderlynk, la start-up qui a conçu cet astucieux système.

4 codes snaptag différents

Un exemple de code Snaptag

Dans cette édition de Glamour, le système est utilisé uniquement dans les publicités, comme un bouton « like » de Facebook.

Pour déclencher la fonction « like », il faut soit télécharger l’app snaptag, soit photographier l’image et l’envoyer par MMS à un numéro indiqué dans le magazine. (j’ai personnellement cherché à télécharger l’app sur mon iPhone, mais elle n’était malheureusement pas disponible…).

Cette idée est graphiquement séduisante, mais la volonté des lectrices « d’aimer » une marque sur Facebook sera-t-elle assez forte pour les inciter à télécharger une nouvelle app ou prendre une photo et envoyer un MMS? J’en doute fortement.

Jagtag personnalisé

Jagtag, une autre start-up américaine, a tenté vainement d’imposer une solution propriétaire comparable, avant de jeter l’éponge et d’adopter le QR code, qui n’imposait pas une app spécifique.

Jagtag dans Sports Illustrated

Pourtant la présence de leur code dans l’édition « maillots de bains » de Sports Illustrated leur avait assuré une très forte visibilité!

Glamour annonce qu’ils utiliseront Snaptag pour leur contenu éditorial dans leur édition de septembre. Je vous tiendrai au courant…

Le NFC va-t-il remplacer les QR codes (deuxième partie)

Après cette introduction sur ce que sont les NFC, quelles conclusions (qui, à la vitesse à laquelle tout ce paysage évolue, ne seront que provisoires…) peut on tirer?
La technologie NFC a-t-elle de l’avenir? Et doit-elle être considérée comme un concurrent direct des codes 2D? La réponse à la première question est indiscutablement « oui ». Celle concernant la deuxième est « oui et non ».

Lorsqu’on connaît les enjeux du NFC tels que les géants technologiques et bancaires les perçoivent, il ne fait aucun doute que des moyens gigantesques vont être alloués à sa diffusion massive. Transformer n’importe quel téléphone mobile en un terminal de paiement est pour eux une motivation suffisante. Ajouter à cela le fait qu’on pourra géolocaliser les achats effectués, et cibler géographiquement des publicités en rapport avec les achats est le rêve absolu de Google et Apple, entre autres.

Pour donner une idée de la dynamique en cours, je laisse de coté le Japon, où cette technologie est déjà un standard. Comme souvent, le vent soufflera pour nous plutôt en provenance des Etats-Unis. Et il commence à souffler fort…

  • Novembre 2010,annonce par Google qu’Android supportera par défaut les applications NFC;
  • Au même moment, annonce d’une joint-venture ATT-Verizon-TMobile (les trois plus gros opérateurs US) pour développer un système de commerce mobile basé sur le NFC.
  • En décembre, Google et Samsung sortent le Nexus S, compatible NFC.
  • En Janvier on voit apparaître les premières apps Android utilisant cette technologie.
  • A la même date, Google propose des étiquettes NFC dans son service Google Places, qui utilisait des QR codes jusqu’alors, pour finalement abandonner complètement les QR codes trois mois plus tard.
  • Aujourd’hui, les grands services de crédit – Visa, American Express et Mastercard – investissent dans ce secteur, et Mastercard vient même d’annoncer un partenariat avec Google.
  • Dans un (proche?) avenir, Blackberry et Nokia devraient eux aussi sortir leurs mobiles compatibles NFC. Quant à Apple, les rumeurs sont, comme toujours, nombreuses et contradictoires… La dernière en date étant que l’iPhone 5 n’en serait probablement pas équipé…

Que déduire de tout ça? Que le mouvement est amorcé. Mais qu’il ne fait que commencer, et qu’il est encore très loin d’être un standard dans le grand public.
Voilà donc pour l’avenir. Maintenant abordons la question de l’aspect « concurrence ».

NFC et QR codes ne sont réellement potentiellement concurrents que dans les domaines de l’affichage publicitaire de proximité (vitrines, lieux de vente, couloirs de métro, etc…) et du packaging, puisque les QR codes ne sont pas pertinents comme moyens de paiement, et que le NFC n’est adapté ni au monde de l’édition, ni à l’affichage publicitaire de rue, deux domaines d’excellence des codes 2D.

En effet, bien que leur coût de revient soit faible (20 à 30 cents l’étiquette), et va probablement encore baisser, il reste beaucoup trop élevé pour être utilisé dans l’édition (magazines, journaux, livres, etc…). Cinq étiquettes dans un magazine en doubleraient le coût de production!

Concernant la publicité, c’est la nature même du NFC qui l’exclut : on ne va jamais monter sur une échelle pour interagir avec une affiche 4×3! Alors que l’intérêt d’un QR est évident.

L’approche QRcode + NFC de BlueLite

Pour les domaines où l’on peut indifféremment utiliser l’un ou l’autre, la facilité d’usage et le coût de revient seront déterminants. Et je ne suis pas certain (mais je comprends qu’on puisse penser l’inverse) que le confort d’utilisation justifie, dans beaucoup de cas, le surcoût. Quand on constate la rapidité de décodage d’un QR code par l’app i-nigma, la supériorité d’une étiquette NFC est toute relative…

Enfin, dans tous les cas, le parc de téléphones compatibles NFC ne sera significatif que dans 2 à 3 ans au mieux.

En synthèse, mon sentiment est donc qu’en dehors de l’aspect « paiement sécurisé (?) », le NFC est encore loin de faire de l’ombre aux codes 2D, qui restent pour longtemps le plus efficace moyen de faire communiquer le monde réel et le monde digital.

Et pour ceux qui veulent absolument créer le buzz en étant précurseurs dans le NFC publicitaire, la meilleure solution est peut être l’approche hybride adoptée par Reach Media Group pour ses affiches communicantes!

Ces technologies vous intéressent? Venez nous rendre visite : http://augmentedmedia.com !

Le Magazine Canadien Hush veut « réinventer le print »

La première parution du magazine Hush a été publiée à Vancouver mi février.

En plus d’être « local » et « sincère », comme le revendique son certificat de naissance, ce magazine a aussi pour ambition de réinventer le modèle du magazine imprimé, au moyen de… QR codes, bien sûr.

Comme ses créateurs le disent eux même : « Our mission is to reinvent the magazine. Merging print, video, and social media strengthens our stories and our advertisements. »

Une page du magazine Hush

Les codes apparaissent autant dans l’éditorial, pour accéder à des contenus complémentaires, que dans la publicité.

Ce ne sont bien sûr ni les premiers à insérer de tels codes dans un magazine, ni les plus prolifiques. Mais c’est un bon exemple de tentative de prolonger l’expérience du print au moyen de contenus web mobiles.