La réalité augmentée, formidable outil pour les stands de salons

Les stands de salon : voila bien un domaine où la réalité augmentée trouve tout son sens et apporte une valeur ajoutée directement mesurable.

tradeshowEn effet, elle permet, en fonction de la manière dont elle est mise oeuvre :

  • d’attirer des visiteurs sur le stand;
  • de capter l’attention des visiteurs qui passent par le stand, de manière ludique et spectaculaire;
  • de présenter des produits dans des conditions qui n’auraient pas été possibles autrement, soit en situation, soit parce qu’ils sont trop volumineux ou fragiles;
  • de recueillir des informations de grande valeur de la part des visiteurs.

Nous allons maintenant explorer chacun de ces aspects…

Ecran géantAttirer des visiteurs grâce à la réalité virtuelle.

Quiconque a déjà présenté ses produits et services sur un salon sait combien il est difficile d’attirer des visiteurs vers son stand. Une animation de réalité virtuelle peut y contribuer, de deux manières principales :

  • sous forme d’un document imprimé, distribué dans les allées du salon, et destiné à être utilisé sur le stand, sous forme de jeu augmenté ou de présentation 3D des produits. Bien entendu, ce n’est pas la réalité augmentée en tant que technologie qui prévaut ici, mais l’aspect ludique et magique que le document imprimé mettra en avant.
  • sous forme d’une attraction immersive projetée sur grand écran, qui va intriguer les visiteurs et les inciter à s’approcher. Typiquement, une animation comparable à celle mise en oeuvre dans certains centre commerciaux peut avoir un pouvoir attractif très fort.

Virtual_Presenter

Capter l’attention des visiteurs du stand.

Une fois les visiteurs présents sur le stand, il est essentiel de les inciter à découvrir l’offre que vous êtes venu promouvoir. Là aussi, la tache est ardue, car le temps des visiteurs est compté, et leur attention est volatile. L’idéal est de les faire interagir avec vos produits, car c’est en étant actifs qu’ils seront les plus réceptifs.
Vous pouvez, par exemple, mettre entre leurs mains un document imprimé sur lequel va apparaitre votre produit en 3D, qu’ils pourront observer sous tous les angles. C’est simple et efficace, et pour la grande majorité des visiteurs, bluffant!
Vous pouvez également faire présenter votre produit par une hotesse virtuelle. Elle capte le regard, intrigue, séduit, et peut réaliser tous les effets « magiques » que vous pouvez imaginer. Dans certains cas, il est même possible de la faire interagir avec les visiteurs.Pensez également aux effets « holographiques » pour mettre en valeur vos produits. Une pyramide holographique est un superbe outil de présentation de produit, qui capte l’attention à tous les coups.

produit hologramPrésenter des produits impossibles à amener sur le stand.

Vos produits sont trop volumineux, trop fragiles, trop chers… pour être installés sur un stand et laissés à disposition des visiteurs? Remplacez les sans hésitation par leur réalité virtuelle! Vos produits seront mieux compris s’ils sont présentés en situation, dans des conditions d’environnement réelles? plongez vos visiteurs dans une expérience immersive où ils pourront découvrir vos produits dans une réalité… augmentée!
De l’écran 3D interactif jusqu’aux effets holographiques les plus spectaculaires, les technologies sont en effet nombreuses à pouvoir avantageusement permettre la présence virtuelle d’un produit. Pour vos visiteurs les plus importants, vous pouvez aller jusqu’à leur proposer de s’équiper d’un casque de projection, afin de s’immerger totalement dans l’environnement de votre offre. Effet spectaculaire et inoubliable garanti!

table interactiveRecueillir des informations client.

Quelle meilleure opportunité qu’un salon pour faire interagir vos clients avec votre offre, et recueillir à chaud leurs réactions, leurs impressions, leurs commentaires, leurs suggestions?
Là aussi, il est simple de tirer parti de la réalité augmentée. Proposez à vos visiteurs de configurer en 3D le produit qu’ils aimeraient, offrez leur d’en choisir la couleur, permettez leur de le manipuler virtuellement, etc… et observez, filmez, enregistrez, notez… Vous disposerez ainsi, gratuitement, d’une source inestimable de retours valant toutes les analyses marketing.

Et je suis convaincu qu’il existe de multiples autres façons de tirer parti de la réalité augmentée sur un salon. Vous en connaissez d’autres? N’hésitez pas à en faire part en commentaire!
Pour plus d’informations sur la Réalité Augmentée, ou une aide à la mise en oeuvre d’un projet : http://augmentedmedia.com

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QR codes vs Réalité Augmentée : quelle solution privilégier pour rendre interactif une publicité, un emballage, un catalogue imprimé…?

Cette question n’avait pas beaucoup de sens il y a encore un an, quand le QR code se démocratisait rapidement tandis que la réalité augmentée restait limitée à quelques timides expériences assez confidentielles.

Mais ces derniers mois, l’intérêt pour la réalité augmentée a considérablement progressé dans les médias, principalement grâce à l’annonce par Google de Project Glass, leurs futures (et futuristes!) lunettes à réalité augmentée.
Concernant le monde de l’imprimé (catalogues, magazines, prospectus, publicités de rue, voire même livres…), la réalité augmentée est elle donc en concurrence directe avec les QR codes? Quels sont les forces et faiblesses respectives de ces technologies? Et comment choisir?

Tout d’abord, un rapide rappel des fondamentaux de ces deux approches s’impose (pour plus de détails et d’exemples, voire n’importe lequel des autres articles de ce blog, qui y sont tous consacrés!) :

Les QR codes sont de simples symboles imprimés qui permettent, lorsqu’ils sont lus par la caméra d’un smartphone équipé d’une app de lecture appropriée, de se connecter directement à une page Internet déterminée. Les apps de lecture sont très nombreuses, et permettent toutes de décoder les QR codes. Cette technologie est aujourd’hui largement répandue, et il est rare de voir une publicité qui n’en contienne pas un.

 La réalité augmentée recouvre un large ensemble de technologies et de solutions, certaines sans aucun rapport avec le monde de l’imprimé. En ce qui concerne les documents imprimés et la proximité avec les QR codes, je mentionnerai seulement les applications qui permettent, en reconnaissant un contenu d’une page imprimée (une photo, par exemple), d’afficher à l’écran d’un smartphone ou d’un PC, par dessus l’image filmée par la caméra, un contenu numérique. Un tel contenu peut être une vidéo, une information, voire même un personnage ou un objet en relief!

Dans les deux cas, il s’agit donc d’apporter un enrichissement numérique à un contenu imprimé. Mais quels sont les avantages et inconvénients principaux de ces deux approches?

L’avantage essentiel du QR code est sa simplicité et son universalité. Il sert à accéder à une page web, dans le navigateur normal du smartphone, toutes les applications de lecture de codes savent le lire, et on en voit partout et de plus en plus. Concrètement, c’est aujourd’hui LE standard de l’accès mobile à Internet depuis un document. En revanche, s’il est pratique, il ne véhicule aucune « magie » ni étonnement. Son aspect visuel est rustique, même si certaines sociétés ou services internet proposent de le personnaliser ou de le colorer, et la page à laquelle on accède est une page Internet tout à fait classique.

 Au contraire, la réalité augmentée présente un aspect plus magique, plus impliquant pour l’utilisateur, car le contenu numérique s’ajoute par dessus le document, qui continue à être visible à l’écran, ce qui rend l’expérience beaucoup plus réaliste. Mais il n’existe aujourd’hui aucune application universelle, ce qui fait que l’utilisateur doit souvent télécharger une app spécifique pour chaque expérience de réalité augmentée.

Ceci étant posé, laquelle de ces deux approches faut-il donc privilégier pour enrichir de contenus numériques une publication imprimée? La réponse a, comme souvent, le mérite d’être assez simple : cela dépend de l’objectif poursuivi!

Soyons clair, si l’objectif est d’inviter à se connecter à une page Internet depuis un smartphone, la réponse est sans équivoque : le QR code est la solution à utiliser. Et ceci même si la page Internet en question est une vidéo. Avoir à télécharger une app spécifique pour voir une vidéo « flotter » au dessus d’un document n’a aucun avantage, et pire, rend souvent l’expérience de visualisation de la vidéo difficile, voire pénible.

  En revanche, si l’objectif poursuivi est de provoquer une effet d’étonnement, ou de favoriser l’implication de l’utilisateur, la réalité augmentée prend alors tout son sens. Et c’est particulièrement vrai pour les publicités et le packaging. En effet, on pourra dans ce cas jouer à faire apparaitre des animations, des personnages, des paysages, des objets… que l’utilisateur pourra observer sous tous les angles, comme s’ils étaient réellement devant lui, voire même avec lesquels il pourra interagir. Et ceci autant depuis un PC que depuis un smartphone, ce qui n’est pas le cas du QR code. Voir une boite de céréales « s’ouvrir » virtuellement et en sortir un personnage de dessin animé, ou survoler une plage de rêve dans un catalogue de voyages est aujourd’hui possible, et très attractif. Tout devient possible, et la force d’implication d’une publicité n’est plus limitée que par l’imagination! En revanche, en l’absence d’un standard de fait, il faudra susciter suffisamment d’intérêt chez l’utilisateur potentiel pour l’inciter à télécharger une app spécifique. Et c’est un élément fondamental à prendre en compte lorsqu’on souhaite tirer parti des formidables potentiels marketing de cette technologie…

Pour plus d’informations sur la Réalité Augmentée, ou une aide à la mise en oeuvre d’un projet : http://augmentedmedia.com

Bacs à sable augmentés, gateaux d’anniversaire interactifs : la réalité augmentée prend un coup de jeune!

Les nouveaux nés d’aujourd’hui vont probablement connaitre un monde qui n’aura pas grand chose à voir avec le nôtre, c’est une évidence. Mais les premières manifestations de ce nouveau monde interviennent dans des domaines où on ne les attend pas forcément… En témoignent ces deux approches, parmi d’autres, qui renouvellent totalement un environnement pourtant bien familier : le bac à sable, et le gâteau!

Le bac à sable d’abord. Prenez une minute et demi de votre temps pour plonger dans la poésie d’un bac à sable coloré, et interactif. Et imaginez ce qu’enfant vous en auriez fait… Les routes se seraient spontanément goudronnées sous votre râteau, les châteaux se seraient couverts de végétation ou de roches, des personnages seraient apparus… Bien sûr, dans un premier temps, il va falloir emmener un sacré équipement à la plage! Mais le temps viendra probablement vite où tout cela sera miniaturisé. Un smartphone, un pico-projecteur ou des lunettes à réalité augmentée, et le tour sera joué…


Cette sympathique expérience, à la limite entre l’art, la technologie et la poésie, a peut être inspiré Disney, qui a cependant abordé la question d’une manière beaucoup moins romantique, en déposant le brevet du « gâteau augmenté ».

C’est exactement le même principe, mais on remplace le sable par un gâteau.

L’idée est bonne, donner vie à leur gâteau émerveillera probablement les enfants. Par contre, déposer un brevet sur ce concept me gène quelque part. Je suis probablement trop idéaliste…

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Google, Microsoft, Apple, Vuzix… La guerre des lunettes à Réalité Augmentée est déclarée!

Il y a quelques mois, Google a annoncé son projet « Project Glass » et a fait soudain entrer la notion de lunettes à Réalité Augmentée, sinon dans le grand public, au moins dans la grande communauté des technophiles.

La vidéo de démonstration était attrayante même si, de l’aveu de Google, le prototype est encore loin d’atteindre les promesses présentées, et que la disponibilité réelle de l’objet n’est pas prévue avant 2014.

Depuis lors, pas une semaine ne passe sans que les blogs technologiques ne fassent mention d’une nouvelle initiative dans ce domaine.

Des brevets d’Apple faisant référence à des technologies destinées à être utilisées dans des lunettes remontent à la surface…

Comme toujours chez Apple, impossible de savoir si de véritables projets de développement sont engagés, mais à titre personnel, je ne serais pas surpris qu’un prochain iPhone se présente en fait sous la forme d’une paire de lunettes…

…De son côté, Microsoft, dans le cadre de son projet Fortaleza, est en train d’embaucher des spécialistes de l’électronique « portable » et de la vision, et annonce une sortie de ses lunettes à réalité augmentée, d’abord en périphérique de salon pour 2014, puis en version extérieure pour 2015…

Autant la version « salon » semble un prolongement naturel de Kinect, autant la version extérieure parait en concurrence directe avec Project Glass…

D’ailleurs, avant même d’être officiellement annoncées, les lunettes « Windows » inspirent déjà les créatifs, qui imaginent avec beaucoup d’humour ce que pourraient être des lunettes de réalité augmentée fonctionnant sous Windows…


Enfin Vuzix, un acteur de longue date du domaine des lunettes à réalité augmentée et/ou virtuelle ne veut pas rester sans réaction, et a annoncé hier une évolution de son offre, afin de prendre de vitesse ses prestigieux concurrents : la Star 1200 XL. Le design est évidemment moins abouti et « sexy » que le projet de Google, et porter ces lunettes dans la rue vous classera immédiatement parmi les geeks, mais elles ont au moins l’avantage d’exister réellement, pour ceux qui voudraient se préparer dès maintenant à entrer dans l’ère des lunettes-ordinateur, qu’IBM avait déjà prévue il y a… douze ans!

Une chose me semble sûre en tous cas, quel qu’en soit la (les) société(s) à l’origine, les lunettes à réalité augmentée vont bouleverser notre quotidien au moins autant que l’arrivée des smartphones, et peut être plus tôt qu’on ne l’envisage…

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Le catalogue IKEA 2013, un bon exemple de catalogue papier augmenté.

Le catalogue Ikea 2013, qui devrait sortir dans les prochaines semaines, sera associé à une app qui va permettre d’en augmenter le contenu juste en pointant la caméra vers la page, grâce à la technologie de reconnaissance d’image de Metaio.

Apparemment, si la vidéo est fidèle à la réalité, le résultat a l’air très fluide et interactif. Je trouve l’effet « rayon X » particulièrement sympa!

L’objectif principal de cette opération est d’allonger la vie du catalogue chez les utilisateurs. Comme l’explique Andreas Dahlqvist, de l’agence McCann en charge de ce projet, le fait d’ajouter de l’interactivité, et en particulier l’accès à des informations mises à jour, devrait permettre de prolonger la conservation du catalogue par une famille au delà des deux semaines moyennes habituelles.

A quand une fonction de réalité augmentée permettant de sélectionner un meuble dans le catalogue et de l’incruster dans l’image 3D temps réel de son propre intérieur?…
En tous cas, ce catalogue devrait générer du buzz, ce qui serait déjà un excellent résultat…

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Comment facilement créer un QR code « direct » dont on pourra changer la page Internet de destination?

C’est une question qui revient régulièrement : un QR code pointe vers une page Internet lorsqu’il est lu par un téléphone mobile. Mais est il possible de changer cette page internet de destination (donc l’URL de destination) après la création du QR code (sans changer de QR code, évidemment!)?

Il faut d’abord bien comprendre le fonctionnement d’un QR code. Comme un code-barres du commerce, il permet de transformer une suite de caractères (chiffres ou lettres), en une image (une matrice des carrés blancs ou noirs). Lorsque cette matrice est lue et décodée par une application installée sur un téléphone mobile, la suite de caractère est utilisée par l’application pour lancer une action. Par exemple la suite caractères peut être une adresse Internet (ex : http://www.monsite.com/page1), et l’application va ouvrir cette adresse internet sur le navigateur du téléphone mobile.

En mode direct (pour plus d’information sur les différents modes possibles, lire cet article) cette adresse est directement codée dans le QR code, et il est donc impossible de la changer une fois que le code a été créé (et imprimé). Si la possibilité existe qu’il soit nécessaire de faire évoluer l’adresse de destination après la création du code, il est indispensable de prévoir cette possibilité AVANT de le créer.

Deux solutions simples sont alors envisageables :

  • créer une adresse de destination qui ne soit pas une page Internet réelle, mais une adresse intermédiaire, et lui associer une indirection vers la véritable page de destination. Par exemple, le QR code pointera vers http://www.monsite.com/qrcode1 (adresse intermédiaire), et cette adresse ne servira, dans votre site, qu’à déclencher une redirection vers une deuxième adresse internet : celle de la vraie page de destination (http://www.monsite.com/page1). Ainsi, il suffira de changer cette deuxième adresse pour, sans changer le QR code, changer la destination finale (par exemple vers http://www.monsite.com/page2). Cette opération est simple à réaliser pour un webmaster.
  • Il est également possible de réaliser une telle indirection de manière très simple, sans aucune compétence de programmation, en utilisant un service d’indirection extérieur. L’opération consiste alors à utiliser un service de « raccourcissement d’URL » comme il en existe de nombreux sur internet, en prenant soin d’en choisir un qui vous permette de modifier l’adresse de destination sans changer l’adresse raccourcie.
    Un tel service, qui plus est gratuit, est par exemple fourni par le site http://tiny.cc
    L’opération se résume alors à :
    – créer un compte sur le site de raccourcissement d’URL
    – créer une URL raccourcie pointant vers l’URL de destination. Par exemple, http://www.monsite.com/page1 deviendra http://tiny.cc/12345
    – créer un QR code à partir de l’URL http://tiny.cc/12345
    Pour changer l’URL de destination finale, il suffit de se connecter à son compte sur le site de raccourcissement et de changer l’URL de destination (par exemple, en http://www.monsite.com/page2). C’est tout. C’est très simple, très efficace, et gratuit!

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7 conseils pour une campagne QR-code / Flashcode réussie

Les codes 2D se répandent de plus en plus, tant dans les publicités que dans les services urbains ou culturels, et passée la période de découverte, ils prennent progressivement, dans nos habitudes, leur place de moyen d’accès simple et efficace au web mobile .
Et même si la proportion de mobinautes qui les utilisent régulièrement est encore faible, il me semblerait contre-productif de ne pas en intégrer dans n’importe quel document imprimé, publicitaire, commercial ou technique. Sous réserve, évidemment, de disposer du contenu adéquat en ligne!

Ceci étant dit, comment optimiser leur usage, pour maximiser leur effet? Je vous propose une short-list de 7 bonnes pratiques qui, si elles ne garantiront jamais le succès d’une opération, permettront au moins d’en limiter les risques d’échec…

N°1 : Donnez envie.
Le Code, quel qu’il soit, ne servira à rien si il n’est pas associé à une « promesse » qui donne envie de l’utiliser. En d’autres termes, pourquoi prendrait on la peine de sortir son smartphone, de lancer une app (ou pire, de l’installer), et de viser un code, si on n’a pas une excellente raison de le faire? Cela peut sembler évident, mais c’est loin d’être le cas. Beaucoup des tentatives que j’ai observées n’ont obtenu que des résultats décevants de ce fait. Et regarder une vidéo associée à une publicité imprimée, par exemple, est rarement une invitation suffisamment attractive… En revanche, les remises ou bons de réduction et les offres spéciales en général sont efficaces.

N°2 : Ne vous trompez pas de code.
Il existe plusieurs formats de codes 2D, et ils sont loin de se valoir. J’ai déjà abondamment abordé le sujet dans mes précédents posts, je ne vais donc pas le redévelopper ici. Mon conseil : optez pour le QR code, gratuit et universellement reconnu.

N°3 : Pour l’aspect du code, faites simple.
Votre objectif doit être que le code soit identifié par l’utilisateur et lisible par son smartphone le plus simplement et rapidement possible. Sachant qu’il existe des dizaines d’apps de lecture de codes 2D , de qualités très inégales, préférez donc un QR code aussi basique que possible. Même si, dans certains cas, un habillage du code peut être esthétiquement réussi, il a souvent tendance à « camoufler » le code, ou à en rendre le décodage plus difficile. Rappelez vous, ce n’est pas l’esthétique du code qui fait la réussite d’une opération, mais l’envie qu’ont les gens de l’utiliser. Et dans ce cas, l’esthétique n’a aucune importance.

N°4 : Adaptez la taille du code aux conditions de lecture.
Mettez vous à la place de l’utilisateur potentiel, et imaginez vous devoir lire votre code. Vu depuis l’écran de votre smartphone, il devrait représenter au minimum une taille équivalente à celle d’un code de 2cm de coté environ, lu à environ 20 à 30 cm de distance. Ce qui signifie, pour une publicité murale pouvant être vue à 10m de distance, un code de 65 cm de coté!

N°5 : Privilégiez un code direct à un code avec indirection.
Ce point peut sembler un peu technique, mais il est important. Un code direct contient une URL qui va être reconnue et interprétée par n’importe quel lecteur de code, et emmener l’utilisateur (directement ou indirectement) vers votre page web. Un code avec indirection ne contient pas une URL complète, mais une suite de lettres et de chiffres qu’une application de lecture particulière va communiquer à un serveur internet. Ce code ne va donc être reconnu QUE par un lecteur spécifique, et pas par les autres. Cette caractéristique limite donc beaucoup l’efficacité de l’opération.

N°6 : ne pas hésiter à raccourcir l’URL de destination.
Plus votre URL est longue, plus le code obtenu sera gros, ce qui n’a évidemment aucun intérêt. N’hésitez pas à utiliser un raccourciceur d’URL pour transformer votre URL en une autre, beaucoup plus courte. Puis générez votre code avec l’URL raccourcie ainsi obtenue, il sera plus petit. Bonus : certains raccourciceurs d’URLs intègrent la possibilité de consulter les statistiques d’utilisations de l’URL courte générée ce qui, pour des opérations promotionnelles ou commerciales, peut présenter un intérêt évident. Le plus connu de ces services est bit.ly.

N°7 : si vous voulez faire changer la destination de votre code 2D au fil du temps, optez pour un raccourciceur avec lequel vous pouvez changer l’URL. Beaucoup proposent cette option, mais la plupart sont payants. Personnellement, j’utilise tiny.cc, qui a le double mérite d’être très simple à utiliser, et gratuit!

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Fantastique animation de centre commercial en réalité augmentée, par National Geographic

Des dinosaures en réalité augmentée dans un centre commercial!

National Geographic et l’agence anglaise de communication appshaker ont marqué les esprits dans un centre commercial hongrois.

Sur un écran géant, les passants de la galerie marchande se voient interagir avec des lions, des dinosaures, et autres visiteurs inattendus! Et le rendu est excellent. Un très bon exemple du caractère très impliquant que peut prendre une installation de réalité augmentée quand elle est bien pensée et bien réalisée! On imagine avec envie la même chose, dans quelques années, en remplaçant l’écran géant par des lunettes…

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Amazon Flow : un petit pas pour la réalité augmentée, un grand pas pour Amazon?

Amazon vient de dévoiler une nouvelle app de « shopping augmenté », Flow. Faute d’être (et de loin) une vraie innovation, elle pourrait bien être un vrai succès…

Le principe en est simple : vous scannez n’importe quel produit au moyen de la caméra de votre iPhone – un livre, un DVD, une télévision, une boite de céréales… – ,  l’app reconnait le produit, par reconnaissance d’image ou grâce au code barres imprimé sur l’emballage (!), et superpose à l’image du produit des informations contenues dans les énormes bases de données d’Amazon, vous permettant même d’acheter le produit en ligne sur Amazon.

OK. Où est l’innovation? Technologiquement parlant, soyons clairs, il n’y en a pas. Google, parmi d’autres, permet déjà de reconnaitre des produits par reconnaissance d’image, et Ebay a sorti depuis longtemps une app de lecture de codes-barres associée à ses bases de produits. Amazon surfe sur la vague de la réalité augmentée simplement en affichant l’information par dessus l’image scannée, au lieu d’ouvrir une page web dédiée. C’est tout.

Mais alors, est-ce juste beaucoup de bruit pour rien? Probablement pas. Parce que c’est Amazon, et pas une start-up juste sortie du garage.

Passons d’abord rapidement sur l’effet « réalité augmentée ». Objectivement, il n’apporte aucun avantage fonctionnel particulier, aucune valeur ajoutée. Mais il permet de se démarquer des nombreux outils déjà existants, en ajoutant une touche un peu magique qui devrait entrainer son petit effet « wouahou » dans le grand public, et générer du buzz.
Et puis soyons honnêtes, même si l’aspect innovant sera sans doute massivement contesté par les geeks, ils ne sont pas la cible de l’outil, et la grande majorité des consommateurs US découvrira probablement l’accès à Internet par reconnaissance de produit grâce à cette app, et aura l’impression d’être en face d’une innovation bluffante!

Mais pourquoi cet outil peut donc, selon moi, connaitre un bon succès dans le grand public, là où les autres apps de ce type sont restées confidentielles? Parce qu’il est porté par Amazon, sa gigantesque base de données de produits, ses commentaires d’utilisateurs et ses prix très attractifs par rapport aux commerces classiques.
Juste un exemple. Vous êtes dans un supermarché, et hésitez entre plusieurs produits. Vous les scannez et accédez immédiatement aux informations détaillées et aux commentaires que les acheteurs ont laissé sur Amazon. Cela vous aide à faire votre choix. Et là, vous comparez le prix affiché sur l’étagère et celui d’Amazon, 20 à 30% moins cher, livré chez vous…
Amazon fait ainsi le pari qu’il va pouvoir profiter du commerce physique pour attirer les acheteurs sur sa plateforme! Et il y a, à mon avis, de fortes chances que ça marche. D’autant plus qu’il va sans nul doute massivement promouvoir cette app auprès de ses millions de clients.

A suivre…

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QR codes et commerce mobile : une initiative très performante en Corée!

Pour augmenter ses ventes sans augmenter le nombre de ses magasins, Tesco, la deuxième chaine de supermarchés coréenne, a eu l’idée de placer des présentoirs virtuels dans les stations de métro. L’effet a semble-t-il été spectaculaire!

L’idée est donc de présenter sur les murs des stations de métro (sous réserve qu’on puisse s’y connecter à Internet), des affiches reproduisant à l’identique des présentoirs de supermarché. A chaque produit est associé un QR-code. Lorsque le passager, en attente de son métro, scanne un code, il ouvre une page de commande sur son mobile, choisit la quantité, paye en ligne, et les produits  sont livrés chez lui. Simple, économique, et apparemment efficace, puisque cette initiative est supposée avoir permis à cette chaine de magasins d’augmenter ses ventes en ligne de 130% et de prendre ainsi la première place en commerce mobile.

La manière dont les technologies sont utilisées en Asie n’est pas toujours reproductible en Europe, pour des raisons de différences culturelles, mais cette initiative , signalée sur l’excellent blog anglais 2d-code, devrait être rapidement imitée partout dans le monde, tant son concept semble simple et efficace!

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